Parents d’élèves 28 septembre
Parents d’élèves dans un petit village de France,
Vraiment pas une sinécure,
Que d’énergie dépensée pour financer quelques sorties,
Les prix excessifs des transports ne nous donnent d’autres choix ,
Nous devons imaginer des animations ou quelques manifestations originales,
Qui pourront rencontrer un éventuel succès,
Et surtout remplir notre faible trésorerie,
Ici point de financement de mairie,d’état,de région,de département,que sais-je !!!!,
Si l’éducation de nos gosses est encore garantie,
Hors de la classe,citoyen parent d’élèves,débrouille-toi !!!,
Il est des priorités bien ignorées dans notre beau pays.
Ne rien faire priverait ni plus ni moins nos enfants,
De piscine,des musées ou de soutien scolaire,
Ni plus ni moins,je vous dis !!!!.
La violence anonyme 27 septembre
Elle peut être un voisin,un parent,un enfant,
Semblable respecté,sans histoires,
Quand brusquement les faits divers dévoilent la face cachée,
Le subtil maquillage de la bonne prestance,
A coulé et dévoilé l’affreuse réalité,
L’âme abjecte emprisonnait,tortionnait,frappait ou violait,
Volait l’enfance de l’innocence,
Que de regrets leur infligera la mort,
Que d’amour perdu pouvait leur offrir la Vie.
Le fou et les fous de Dieu 24 septembre
Le fou veut bruler le Coran,
Le fou est ignorant,ne partage sa foi,
Quelle foi ?
Amour exhaustif,
Veut-il rejoindre l’enfer des fous de Dieu du précieux Livre ?
La folie religieuse nous menace,
Il est temps de dire la vérité hors des sermons religieux,
Deux livres certes d’une valeur inestimable,
Ne peuvent nourrir davantage les haines et rancoeur,
Pour nous mener vers l’abîme,
Cette vérité est amour et uniquement amour,
Lisons ses lignes au fond de notre âme,
Et laissons les fous à leur ignorance.
L’omniprésent portable 23 septembre
Je soupçonne mes contemporains de parler plus facilement de leur amour,
A leurs amours sans la présence du regard.
Cette fenêtre mystérieuse qui dévoile et découvre l’âme.
Ils marchent tête baissée,mangent aussi ainsi,
Croisent leurs semblables sans aucune attention,
Sans un bonjour,ignorent tant et tant,
Omniprésent portable libères-tu réellement les relations,
Ne crées-tu pas plutôt de véritables bulles autour de tes possédants,
Possédants ou possédés,
Merveilleuse création,mais tu deviens vraiment envahissant.
Le roi jouit 21 septembre
Le roi jouit dans la grosse pomme,
Son peuple est en colère,
Mais le roi se fâche,
Que veulent-ils ?,
Il se voit roi du monde,
Na-t-il la plus belle reine ?
Et ce jeune fils,ne ferait-il un digne héritier ?,
Pourtant son peuple ne comprend qu’il doive travailler plus,
Il voudrait tant voyager lui aussi,
Mais le roi a son blason à redorer auprès des plus puissants,
Son beau pays est le dernier de ses intérêts pour l’instant,
Chemise ouverte,n’est-il le plus élégant,
Son royaume est en état d’alerte,
Il y a danger terroriste,
Il s’en inquiète davantage,
Serait-il un leurre aussi mal pensé,
Que ces pauvres envahissants qu’on renvoie sous flon-flons et trompettes d’une hideuse propagande,
Qu’il est rusé le roi,
Nous n’osons croire à une telle manipulation,
Le roi doit la vérité,
Mais il se souvient parfois,
Que sa couronne ne tient qu’à une élection !!
Les prêcheurs de différences 21 septembre
Fruits de l’ignorance,
Ils stérilisent les consciences,
Manipulent le bon sens,
Et ignorent tant l’esprit divin,
Qu’ils travestissent sa parole,
Pour assurer leur dessein,
D’un monde qui ne pourrait être,
Qu’uniforme,sans couleurs,
Monotone et analogue d’une stérilité sans nom,
Soldats,laissez tomber les armes de la peur,
Les dogmes et cultes qui entretiennent l’illusion,
D’un monde qui n’est qu’un leurre,
Car ne pouvant être riche de diversité,
Qui voile la splendeur d’un amour universel.
J’avance et je vis 19 septembre
A Mel,pour cette expression et inspiration.
J’avance et je vis,
Regretter serait reculer,
Tourner la tête et voir ce passé accompli,
Bien stérile et bien fini,
Je ne veux voir que ce futur que je construis,
De mes espoirs jamais illusoires,
Les erreurs ne seront que mes souvenirs,
Elles deviendront mes meilleurs conseilleurs,
Le ciment de l’espérance,
Les pierres de la certitude,
Bâtissent mon temple de Vie,
Je vous le dis,je n’avance,
Je m’élève,je m’élève à l’amour !!,
Que si fatigue je connais,
Ce ne sera que celle de mon corps !!!!.
Juré d’assises 17 septembre
J’eus ce privilège d’être juré d’assises,
Privilège oui,car vous en revenez toute conscience modifiée,
Vos certitudes de sévérité sont,croyez-moi,bien battues en brèche,
Car toujours,ce sont des êtres brisés,torturés,assaillis de mille questions en eux,
Que vous devez juger.
Séparer le bien du mal n’est une sinécure,
C’est bien vous qui avez en votre âme et conscience,
L’avenir d’un homme ou d’une femme,et surtout d’un semblable,
On vous donne la toile et les pinceaux,à vous de peindre ce futur bien incertain,
Vous apprenez le terme de circonstance atténuante,
Il vous suffit à chaque fois de changer votre regard de quelques degrés,
Une autre souffrance apparait alors,
Des vies condamnées pour toujours à porter un chagrin qu’elles essaieront d’oublier vainement,
Des enfants qui comprennent qu’ils ne peuvent tout comprendre,
De la haine,de la révolte pour certains,
De l’incompréhension pour d’autres,
Pour tous des regards qui ne regardent,mais qui interrogent,
Un juge,des assesseurs,des avocats,des femmes et des hommes de loi qui impressionnent,
Vous êtes le contre-poids civil,un esprit neutre,
Vous devez être juste,évacuer tout stress totalement inutile,
Vous vous interrogez tout simplement,être honnête en vous-même,
Votre mission est noble,appliquer la juste justice.
Une fois accomplie,toutes craintes et incertitudes évacuées,
Tant de visages restent en votre mémoire,
De questions restées sans réponses,
Mais vous savez que vous avez joué un rôle important,
La destinée d’une personne ne peut être uniquement décidée par des experts ou des professionnels juridiques,
Les jurés d’assises doivent demeurer.