Ma révolution n’a fait de vagues,
Pourtant depuis quel changement,
Quel ménage vivifiant,
Que d’utile exclusion,
Que d’égoïsme,de fautive inattention,
Identifiés et proscris,
A jamais est une autre histoire,
Mais je connais le salut de ma vigilance,
Car sûr de ma profonde conscience,
En son sein vit la puissante démocratie du coeur,
Et sa libre assemblée,
N’ayant qu’un credo,
Loyauté et fidélité à l’amour.
Compagne souvent fidèle de notre jeunesse,
Quand l’ignorance vous rend encore aveugle,
Dès qu’elle vous quitte,
Une nouvelle naissance vous éblouit,
Une conscience s’ouvre à votre esprit,
Du moins souvent,
Car le jeune con n’est exclu de demeurer un vieux con,
L’expérience vous nourrit de son savoir,
Vous arme plus sûrement de sa patience,
Pourtant l’insolence peut avoir ses vertus,
Pour dénoncer la connerie ambiante,
Qui ne cesse de polluer l’âme torturée,
Des cupides,arrivistes ou ironie du sort,
Des éternels insolents.
La maison de Dieu peut être église,
Temple,synagogue ou mosquée,
Pourtant la véritable et plus merveilleuse,
S’offre à nos sens chaque jour de notre précieuse vie,
Plaisirs de l’ouïe,de la vue,du toucher,de l’odorat et du goût,
Car qui sait entendre,voir,caresser,sentir et apprécier ainsi la valeur des choses,
Aperçoit le divin dans toute sa fragilité et sa force associée,
Du féminin et masculin jamais séparés,
Ressent la source de toute création,
A travers les énergies de la force et de l’amour,
Qui harmonise chaque portion d’atomes et de cellules.
Qui sait ouvrir son coeur,
Emplira son âme d’un tel bonheur,
D’être sous les voutes du plus vaste lieu de culte,
Qu’aucun individu ne peut se dire le maître.
Les brebis enragent,les loups tremblent,
Ceux-ci jamais rassasiés,
Accumulent les victimes de leurs dents acérées,
Pourtant les brebis ne prennent plus la fuite,
Elles se regroupent et surtout font face,
Elles prennent conscience de leur nombre supérieur,
Ne veulent plus être les éternelles soumises au mal,
Elles veulent vivre,simplement vivre,
Elles devinent que tôt à leur tour,
Les loups prendront la fuite.
De quelle époque cette allégorie se voudrait d’être ?.
Qu’elle bien mauvaise conseillère,
Souvent mensongère,
Le hasard lui va si bien,
S’y fier est tout autant illusoire,
Ils sont un couple infernal,
Qui en de rares occasions vous emmènent au succès,
Les nier est reconnaître la sagesse comme amie fiable,
Seule notre jeunesse apprécie leurs insouciances,
Mais que de regrets seraient évités,
Que de plaies physiques ou spirituelles,
Ou de vies gâchées,consommées beaucoup trop tôt,
En leur nom !!!!.
Ah qu’elles sont précieuses ces archives,
Traces de plusieurs vies,
Tant de mémoire ascendante,
Sourires oubliés,
Regards bienveillants,
Charismes étincelants,
Aujourd’hui éteints,
Que l’étincelle de notre souvenir rallume à souhait,
Photographies instantanées du passé,
Que les mots aussi posés sur du papier,
Relatent si intensément dans nos coeurs,
L’amour s’y dévoile à merveille,
La passion se témoigne plus de notre main rédigée,
Que de notre bouche avouée,
Amour parfois perdu mais tellement vivace,
Voire éternel,
Parce que l’histoire de notre mémoire,
Est plus sincère que la grande histoire de l’humanité,
Nous en sommes les auteurs,
Les fidèles témoins,
Que nul autre scribe ne peut relater à notre place.
La vie est un parcours parfois rude,
Voire souvent dur,
Il ne faut ignorer les obstacles,
Ou feinter de les ignorer,
Le naïf a tôt fait de s’y heurter,
Inconscient qu’il est dans son insouciance,
Il peut se détruire en peu de temps,
Se consumer face à ces difficultés soudaines rencontrées,
Que de maux aurait-il évités sans cette ignorance,
La naïveté ne nourrit son être,
L’hypocrite veille sans cesse à son utilisation,
Ou plutôt son exploitation.
Sera ne se dévoile,
Ou avec parcimonie,
Il est si énigmatique,
Etre sans torture sans fin,
Il voudrait tant savoir ce qu’il manigance,
Ce qu’il pense,
Fruits des amours du passé et de la volonté,
Etre est l’aîné de Sera,
Sa responsabilité est réelle,
Sera est plein d’illusions,
Etre le retient de sa folie,
Pourtant il sait son enthousiasme plein de vie,
Ils sauront ensemble se nourrir d’envie,
Leur complicité est leur force.
Tant de routes et de chemins,
Pour un seul et même but,
Parcours tel un véritable labyrinthe pour certains,
Beaucoup aiment se compliquer le voyage,
Mais parce que l’expérience est tellement nécessaire,
Pour deviner l’évidence d’un sillage qui sait être moins sinueux,
Pour qui sait voir en cet horizon lointain,
L’océan d’éternité sans tempête soudaine,
Eaux calmes du temps jamais compté,
Tant bercé d’amour et de compassion,
Mais parce qu’il se mérite,
Il faut apprendre à se servir de sa boussole spirituelle,
Pour en trouver la voie la plus propice.
