Elle accueille,Pensées anonymes 6 septembre
Il y a-t-il plus de vérité en l’esprit de cet anonyme,
Qui pense en silence,
Que dans le discours de ce tribun si médiatique,
En chacun de nous des pensées anonymes font leur oeuvre,
En silence elles nous construisent,
Philosophent avec nos souvenirs,
Voient ce bonimenteur exercer son art de la parole,
En rient et en pensent pas moins,
Que de sagesse se cache en ces profondes réflexions solitaires,
Ce silence a tant à dire.
Nous n’avons d’âge 5 septembre
Nous n’avons d’âge,
Que l’éternelle jeunesse,
La vieillesse ne connaît que notre corps,
Notre âme n’accumule que l’amour de sa sagesse,
Les quatre saisons de notre vie,
Ne sont-elles issues d’un autre cycle supérieur,
Ne regretter sa jeunesse,
Ne craindre l’avenir de son existence,
Vivre,simplement vivre,
Et aimer,cette essentielle priorité.
L’amour de la vigne 4 septembre
La vigne serait-elle fille de l’amour,
Passion doit-elle rencontrer,
Nobles sentiments ressentir,
De cette puissante relation se nourrir,
Cette terre sera le socle de sa vie,
Pauvre pour tant d’autres de ses soeurs végétales,
Pour elle ce sol donnera sa fertilité,
De leur union naîtra le précieux nectar,
Fruit divin appelé raisin,
Qui offrira le meilleur des vins.
A soi-même 3 septembre
Evalue ton semblable à toi-même,
Où commence,où s’arrête ton indulgence ?,
Qu’aurais-tu fait à sa place ?,
Te crois-tu épargné de faire les mêmes erreurs ?,
Accepterais-tu les châtiments qui lui sont infligés ?,
Ne souhaiterais-tu une clémence ?,
N’en appellerais-tu pas au pardon ?,
N’es-tu atteint d’aucune forme d’excès,de jalousie ?,
Envies-tu son charisme,son génie ?,
Ne comprends-tu pas sa réserve,sa timidité ?,
Connais-tu les troubles profonds de son âme ?,
Parce que l’amour est universel,
Toujours il doit s’appliquer,se révéler,
N’oublie jamais de passer ton jugement au filtre de l’amour.
Grandes mégapoles 2 septembre
Vivre en ces grandes villes,ces mégapoles,
Et connaître la solitude,l’indifférence,
La souffrance de l’âme qui ne donne le sourire,
La compassion,la nécessaire conversation,
Où l’amour est éteint,absent car prisonnier de l’égoïsme,
L’autre est anonyme,étranger à nos sens,
Perdu dans le grand nombre,
Ne seraient-elles que fabriques de peur,
Comment aimer ou seulement apprécier son semblable,
Devenu un parmi tant d’autres,où seule l’amitié essaie d’émerger,
Donnez-moi un village,un quartier,
Des limites qui ne sauraient effrayer mon amour!!.
Ultime témoin de l’amour 1 septembre
Il était,est et sera amour,
Il a prôné son exigeance,
A démontré son pouvoir,
A prouvé que l’amour est l’alpha et l’oméga,
Lui l’ultime Témoin,
Combien l’ont cru,l’ont suivi avant de l’abandonner,
De le trahir,de le vendre,de le renier,
Combien à sa suite,des siècles durant,
De folles guerres ont semé la mort,la barbarie,
En son nom de surcroît,quelle hérésie,
Pourtant il a promis la certitude de la plus précieuse espérance,
Le règne de l’amour verra sa proclamation,
Qui en doute,ignore sa chance,ignore cette vie en lui,
De quel arbre est-il le fruit,
Qu’il y pense,grande sera sa surprise.