Le pain du mensonge,
S’il nourrit le corps le temps de son existence,
En rien il ne fortifie l’âme,
Qui ne pourra se retenir de le vomir dès l’éternité retrouvée,
Pour le remplacer par de tenaces regrets,
Qui sans cesse,réclameront l’indulgence divine,
Par quel pardon lui sera alors accordée la vie nouvelle.
L’auteur donne vie à ses personnages,
Lui le créateur,impose son droit de vie ou de mort,
Ces mots diront-ils,ces actes exécuteront-ils,
Grand droit lui sera de les punir,qu’ils puissent douter,
Prendre conscience de leur état aléatoire,
Certes pourront-ils revenir quand l’envie s’imposera en son inspiration,
Il est maître en son histoire,
L’auteur se prendrait-il pour Dieu.
L’héritage spirituel accorde l’énorme importance à nos dons,
Notre partage et notre amour sincèrement vécu,
Nos humbles offrandes qui jamais n’ont demandé à recevoir en retour,
Dieu que pourtant l’être qui a vécu cette sagesse,
A reçu,a rencontré la fine énergie de la reconnaissance,
Toute animée de précieuse gratitude,
Don de soi rendu au centuple,
L’éternité récompense ses plus fidèles disciples,
Ils le savent et jubilent de toute la richesse de leur âme,
Cette divine réalité.
La conscience ne garantit nos faits et gestes,
Jamais responsable des péripéties de notre existence,
Puisque nous l’ignorons en permanence,
Ne la consultons qu’en sa qualité de juge,
Jamais pour ses vives pouvoirs de précieuse conseillère,
Pourtant tôt ou tard,elle s’impose à notre âme,
Pour la nourrir du meilleur récolté en ce chemin de vie,
Pour que ces jours garantissent son élévation spirituelle,
Avant que le temps ne s’éclipse devant l’éternel.
Nous avons l’insolence de croire à la supériorité de notre progrès,
Serait-il cette puissance que nos aïeux ne possédait,
Faculté sans limite de créer,
Maîtres du savoir matériel,
Oui mais quand est-il du spirituel,
Cette espérance incroyable qui édifiait les cathédrales,
Qui élevait les pyramides,qui pour les dolmens, soulevait les tonnes minérales,
Forte volonté de marquer le temps,
De témoigner par ces constructions,leur foi en une divinité qui dépasse l’existence des corps,
Oeuvres légendaires où l’éternité appose son sceau.
Le vénérable avait l’expérience de ses convictions,
Tout bénéfice de cette jeunesse où il avait désobéi,
Telle l’âme pure de son épouse,
Il prit tous les risques,mit sa jeune existence en péril,
Pour empêcher l’emprise du fou de perdurer,
La liberté,une telle évidence en sa conscience,
Il lui était simplement inconcevable d’accorder la patience à ces ennemis de l’Oeuvre de vie,
Ses frères de fraternité ont fondé le conseil national de la résistance,
Pour mieux dire et instituer dès la victoire proclamée,
Les droits élémentaires de leurs semblables,
Mais aussi ces universels mots des droits de l’Homme.
Vénérable,tellement plus jeune en votre vieillesse,
Que bien de vos concitoyens en leur jeunesse,
Vous le passeur d’histoire,
Votre espérance,moteur de votre existence,
Est maintenant témoin de l’éternel.
Ah cet argent,dont ceux qui en possèdent le plus,
Sont ceux qui travaillent de leurs mains le moins,
Point toujours,
Suffit-il d’avoir ce don incroyable qui crée l’oeuvre que le grand nombre apprécie,
Les âges et les générations passent,
Cette vérité se confirme sans cesse,
L’argent attire l’argent,quand cet attrait se fait moindre,
Il est toujours de bon ton d’affirmer aux non-élus de cette richesse,
Qu’il faut se serrer la ceinture,que chacun doit participer au redressement,
Les pauvres doivent comprendre qu’ils ne sont rien sans les riches,
Que sont-ils déjà ?,
Le sage lui,affirme sa richesse spirituelle,
Mais son bonheur n’est pourtant le plus contagieux,
Pourtant en lui,le plus bel essentiel.
Seul en cette folie dominatrice de son époque,de son pays,
Il criait sa liberté,la liberté,l’amour de son semblable,
Cet autre qui n’a de religion,qui n’a d’origine,
Simplement ce semblable,
Il savait ce fou à l’origine du nazisme,
Exécutant du diable,le mal personnifié,
Esprit infâme,qui n’oubliera avant la chute de son empire,
D’éliminer cette conscience pure,
Qui tôt avait découvert la bête immonde qui se cachait en lui,
Savait-il le fou,
Que l’éternité avait déjà sauvé l’âme parvenue de Dietrich Bonhoeffer.
L’amour qui nous fait naître,l’éternité originelle,
La chance de l’existence,
L’intense émotion de dire je t’aime,
L’amour vérité pure du coeur de notre être,
Que le plus guerrier d’entre nous ne peut nier,
Qui tôt ou tard rencontrera cette évidence,
L’esprit prophète ne dit rien d’autre,
En ce mot sa divine pensée est résumée,amour.
L’art de vivre est une offrande à son âme,
Alors notre être jouit de peu,
De tout l’essentiel de ces riens,
Courts instants de l’existence,qui connaissent si bien nos intimes désirs,
Petits bonheurs qui ignorent la grande richesse,
Ils sont l’école du sourire,du don,du pardon,de l’attention délicate,
De l’amour présent sans faillir,
L’art de vivre oriente les sens vers le beau,
Il harmonise les énergies autour du coeur de vérité de notre être.