Seul l’amour le sait,
Ce qu’on doit être,ce que l’on doit avoir,
Ce que le coeur réclame,ce qu’il veut devenir,
L’amour est guide en sa volonté,
Le suivre alors et ne douter de ce dessein dont il dessine les contours,
Dont il vante l’espérance en notre conscience,
L’amour a nombre de certitudes,
Mais en sa grande sincérité,ne veut nous les imposer,
Pourtant lui seul sait.
Quand le coeur parle,
Met au pas l’égo de l’être,
Lui impose la sincérité,l’humilité,
Lui ordonne de se soumettre à l’évidence de ses erreurs,
L’expérience impose son bilan,
Le coeur sonne le glas des inconscientes festivités de l’existence,
Se blâmer alors,ne davantage douter,se rencontrer,
Trouver sa vérité,manifester son amour,croire en sa force,
Avancer vers son bonheur,ne plus le renier,
Et sourire à la vie en cette nouvelle espérance.
L’altruiste rend évidence à sa devise,
Aimer les gens,
Point d’utopie en sa démarche,
Point d’hypocrisie mais volonté bien ancrée en son coeur,
Voit-il sa richesse chez son semblable,
Quelle divinité d’âme en chaque regard,
Au-delà des actes et paroles pas toujours bienveillants,
L’altruiste accorde le pardon,
N’a-t-il décelé tant de doutes,tant de peurs geôlières de ces êtres,
Ainsi les sait-il en détresse,en quête d’amour,
Premier en ces sentiments,l’amour d’eux-mêmes,
Plaide-t-il la confiance retrouvée en leur existence,
Veut-il qu’ils dessinent en toute confiance leur destinée,
Oui qu’ils retrouvent toute la force et la puissance de leur amour.
La naissance en cette existence offre un rôle,
Davantage un état à assumer,
Devoir d’y accorder tout l’honneur de notre sincérité,
Toute la bienfaisance de notre humilité,
Quand prince sommes-nous nés,
Soyons prince,
Quand parents devenons-nous,
Soyons parents,
Affirmons toute la grandeur de notre amour aux années de notre destinée.
Ainsi la lecture propose ces autres pensées,
Guide les nôtres,les oppose,les rassemble,
Offre sa connaissance,
Comme elle oeuvre alors en notre conscience,
Mais la lecture n’est toujours vérité,
Grande importance nous est-il de garder notre indépendance,
De prendre à la lecture son meilleur,
Sa faculté de nous étonner,de nous ouvrir de nouveaux horizons,
D’offrir le voyage à notre esprit,
La lecture a cette magie aussi de poser les mots de l’amour,
L’essentielle émotion décrit-elle en cette mélodie,
Car la lecture sait devenir en ses grandes heures,
La musique du bonheur,
Qui droit en notre coeur dirige une joie qui pourrait être divine,
Si subtile,
Oui en l’amour la lecture fait toute sa grandeur.
La révolte est imposée par l’injustice,
Pourtant la conscience retient cette sentence de notre être,
Car elle la sait indéniablement associée à la violence,
Si éloignée d’un pardon toujours possible,
Elle est vengeance,mort ordonnée à ces coupables offenseurs de la liberté,
Ennemis de la fraternité,
Oh certes la révolte n’est condamnable,elle,la dernière chance d’un peuple,
D’êtres trop frustrés de ne pouvoir afficher leur bonheur,
Mais la révolte a ses limites,
Vite est-elle soumise aux désirs de la haine.
Faut-il le chercher,l’improviser,l’attendre sans fin,
Non le provoquer,le créer,le brandir de toute son espérance,
Le précieux instant où tout est possible,
Où le meilleur de l’être s’active sans doutes,
Armé de toute ses certitudes pour faire de son existence,
La gloire éternelle rendue à son âme,
Pour précieux service rendu à l’Oeuvre de vie,
Pour s’être ouvert à toute la bienfaisance de la volonté,
Oui s’emplir ainsi d’une si subtile vérité que jamais notre mémoire ne pourra oublier.