Alors vinrent les mots du réconciliateur,
Du porteur de pardon,
Du témoin de l’amour,
Tous l’écoutèrent,
Tous furent emplis de la plus vive émotion,
La vérité,l’espace d’un instant,retenait le temps,
Mais la vanité reprit son emprise sur nombre d’égos,
Ainsi renièrent-ils leur cœur,
Le brillant orateur devait rejoindre l’oubli,
Dut-il périr en son corps,son âme retrouva la félicité de son éternité,
En toute la gloire de sa sincérité.
Réfléchir ou entrer en nos pensées,
Trouver les signes de l’évidence,
S’emplir d’une inédite espérance,
Réfléchir n’est croire mais s’émouvoir,
Oui s’étonner de tant de vérités,
L’existence est une science,
Par nos dons d’amour pouvons-nous traduire ses signes,
Certitudes deviennent-ils,
Notre mémoire les offrira à l’éternité comme preuves de réelle conscience,
Les leçons du temps retenues,grande sera notre joie,
Réfléchir,entrer en nos pensées,
Ou rendre véritable notre pouvoir d’aimer.
Les pensées ignorent le temps,
Les quittant revenons-nous à son évidence,
Le temps juge de notre apparence,
Nous dit de ne nous oublier,
De saisir les jours pour rendre force et sagesse à notre amour,
Nos pensées du haut de leur éternité sauront ne s’égarer,
Reviendront-elles sans faillir nous donner les divins conseils,
Le temps sait prolonger le présent à qui aime vraiment,
Fait œuvre en son existence de pure sincérité,de réelle humilité,
Le temps est empli d’exigence que nos pensées ne sauraient ignorer.
En la beauté de la vie sa variété,
Nombre de couleurs,nombre d’origines,
Madame l’existence rend la puissance de ses énergies en ces formes minérales,
Végétales ou animales,
Quand l’humain que nous sommes doit en prendre conscience,
Et saisir cette beauté innée,
Que son cœur gardera en son éternelle mémoire,
Doit-il retenir les images,ces instantanés de l’existence,
Oui la force de l’amour par cet ensemble exécutée,
Retenir toute la magnificence de cette variété,
Support de son incroyable destinée.
En tous les effets de notre existence,une cause,
Rien ne serait hasard,
Comment retenir ce fait,
Le témoin des âges l’affirme,
La vie tel un cours de droit divin,
Impose ses aléas,son inédit,
Tant de secrets à percer,tant de mystères à découvrir,
La mort,alors,rendrait son acquis,
Notre valeur par notre amour exprimée,
Grande importance serait-il de ne perdre le fil de l’espérance,
En chaque instant de souffrance,
Quand l’effet nous surprend,évaluer sa cause,
Le sage aurait donc raison.
Se taire n’est folie,mais preuve de sagesse,
Ainsi la colère est retenue,
Ne sortent les paroles si porteuses de regrets,
Pourtant le doute habite celui qui se tait,
Prouve son impuissance face à l’injustice,
L’affligeante bêtise,
Ne point se taire alors,
Faire prévaloir la force de son être en toute mesure,
Témoigner la noblesse de son être par les mots de vérité,
Qui apaisent aussi,qui soutiennent,proposent la confidence,
Offre l’amitié ou le simple instant fraternel,
Quand l’amour doit s’exprimer,
Jamais doit-on se taire.
Grande liberté doit demeurer de posséder,
Mais grande évidence doit pénétrer les consciences,
L’ample richesse offre son essentielle exigence,
Le devoir de partager et rendre ainsi ce bonheur hors de toute valeur,
Le sourire éternel en ce cœur,
Car richesse de cette somme de jours,
Ne fait la fortune de ce temps jamais compté,
L’amour doit exulter.