Attends encore toi qui sait t’offrir au temps,
Saura-t-il te reconnaître,
Rendre centuple à ton mérite,
Récompense à ta volonté d’aimer,
Oui ta constance est guide en ton existence,
Aie conscience d’être enfant de l’éternité,
Ton amour s’enrichit de tes jours,
Elève-toi à ton intime évidence,
Accorde-toi saine et sereine patience vers tout le merveilleux de ta propre gloire.
La douceur de l’être témoigne sa gloire,
De son cœur toute sa valeur,
La colère est dernière en ses actes,
Voire inexistante,si loin déjà en son passé,
Offre-t-il le sourire en toute sincérité,
Tend-il la main en toute humilité,
Son amour est d’une telle évidence,
Chez lui point d’appel en conscience,
Tel est le secret de son bonheur,
Pourtant peut-il connaître l’excès en son exigence,
Là est sa faille,là est encore sa faute,
Doit-il s’accorder la saine prudence de la patience,
La douceur de l’être ne fait de lui l’irréprochable.
Ce qui donne un sens à la vie,
Est déjà une réponse à nos si nombreuses questions,
Est une fleur en notre conscience au printemps de notre volonté,
Qu’elle resplendisse à l’été de notre existence,
Qu’elle grave à jamais sa beauté en notre mémoire,
Quand l’hiver des jours aura trouvé son présent,
Puisse le champ de notre éternité être empli de mille et mille fleurs.