A nous l’impossible,à nous l’aventure des jours,
A nous tous les pouvoirs de notre amour,
Depuis notre naissance se propose l’intime évidence,
Tout le loisir d’entendre notre conscience,
En elle nos plus lointains souvenirs,
Ne devons-nous plus nous oublier,
Mais être enfin les artistes de notre œuvre divine,
A nous déjà en ce présent,l’incroyable,
Le merveilleux de notre éternité.
Le génial architecte propose ses courbes,
Ses nuances étonnantes comme issues d’une divine évidence,
L’harmonie ne se témoigne en lignes droites,
A-t-il la mémoire de tous les possibles d’un éternel,
De toutes les beautés érigées sous un ciel astral,
A-t-il mission de les proposer en cette éphémère réalité,
Pour mieux indiquer les voies sans mystère vers l’espérance,
Sait-il posséder tous les pouvoirs de son savoir,
L’affirme-t-il alors,sommes-nous tous doués pour l’originalité,
Est-ce bien davantage notre devoir,
Notre prise de conscience qu’il nous faut évoluer,
Serait-ce sur de sinueuses routes,vers notre vérité,
Pour cette allégorie s’élèvent les gracieuses œuvres du génial architecte.
Le temps est gérant du divin magasin d’amour,
Depuis notre naissance au sein de son empire d’apparence,
Sommes-nous ses fidèles clients en ses jours,
Qui ne visite que trop rarement ses rayons,vit-il en une bien inutile ignorance,
Qu’il aille quérir pour son âme la connaissance,
Recevra-t-il du temps les précieux conseils,
Sera-t-il pour lui le divin devin,
Verra-t-il pour son avenir tous les possibles de l’espérance,
Dans le magasin du temps point de saisons des soldes,
Toujours sert-il,en échange de notre sincérité,
Tout le nécessaire à notre sérénité.
Chacun veut le progrès,mais combien l’attendent avec impatience,
Quand sont-ils toujours prisonniers de leur passé,
Le progrès dit les mots de l’espérance,
Peut-on les entendre quand les sens sont bridés par les regrets,
Incapables de toute spirituelle jouissance,
Car si soumis à la folle influence des doutes,
L’être libre en son âme accepte sans peur la révolution du progrès.
Si noble est la volonté posthume qu’elle perdure et semble faire fi du temps,
Devient incontournable,d’une presque divine évidence,
Ainsi l’œuvre d’une grande âme,bien au-delà de ses jours,
Guide ses semblables sur la voie de l’espérance,
Qu’ils n’ignorent leur grandeur,le précieux de leur cœur,
Qu’en toute la reconnaissance de leur amour se précise leur éternel bonheur,
La noble volonté posthume nous affirme qu’il ne suffit de réussir sa vie,
Faut-il demeurer vivant en nombre de mémoires.
L’hiver a ce don de rendre précieuses les couleurs du temps,
D’habiller si souvent ses cieux au gré de son jour si court,
Des manteaux aux mille nuances,
De cet incertain pourtant,en cette saine transition des saisons,
Il fait son ménage en tout l’art de son espérance,
L’évidence d’un printemps viendra à sa suite,
L’hiver ne faillit en son oeuvre,en son devoir d’annoncer l’éternel en nos consciences,
Quand notre plaisir de vivre,notre désir d’aimer ne doivent s’affaiblir,
En l’hiver bien au contraire,
Doivent-ils se nourrir de vives certitudes.
Ces arbres m’appartiennent,
Ces étendues sans fin m’appartiennent,
Cet horizon m’appartient,
Ces couleurs m’appartiennent,
Ces tableaux célestes m’appartiennent,
Ces sourires m’appartiennent,
Cette existence m’appartient,
A chacun tout ce bien,
Sommes-nous tous propriétaires de cette oeuvre divine en permanente mouvance,
Par notre précieux sens de l’espérance sachons mieux l’apprécier,
Assemblons en notre mémoire tant d’instantanés que saura retrouver notre éternité,
Pour ce nous fait-elle héritiers de toutes ces beautés.
Chacun est prophète dès qu’il affirme son éternité,
Quand il prouve par son amour sa divinité,
Quand est-il si sûr de l’utilité de ces jours,
Qu’il saluera sa destinée d’une nouvelle et riche évidence,
Chacun est prophète quand il prononce les mots de l’espérance,
Quand il enseigne les vertus de sincérité et d’humilité,
Quand il fait œuvre de pardon,qu’il sait tant n’être illusion,
Mais une richesse maintenant acquise pour toujours,
Chacun est prophète dès qu’il s’ouvre aux vérités de son cœur,
Peut-il,dès lors,annoncer pour tous le devenir de leur bonheur.
L’être empli de certitudes,porteur d’éminentes exigences,
Car si conscient de la divine valeur de son cœur,
Qui se sait héritier d’un éternel amour,
Ne possède que des amis en ces jours,
Sa grandeur,sa noblesse font qu’il a aussi des ennemis,
Ces autres êtres qui jalousent sa sincérité,son humilité,
Sa saine intransigeance,
Son esprit sans peurs et sans doutes,
Toute grande âme venue en ce monde,jamais ne fit l’unanimité,
Mais sa trace laissée toujours guidera ses semblables,
Amis ou ennemis,tous se retrouveront pour saluer sa mémoire.
Si grand est le pouvoir des mots,
Offrent-ils leur lecture pour une immédiate œuvre en nos pensées,
Certes ne portent-ils toujours la vérité,
Mais en appellent-ils à notre conscience,
A notre intime désir de découvrir l’évidence,
De rencontrer enfin l’espérance,
De retrouver trace de notre éternité,
L’existence ne peut être qu’un temps donné sans autre importance,sans autre exigence,
Les mots le disent,les mots l’affirment,par leurs doutes ou leurs incertitudes,
Pour ces vérités qui autrement ne peuvent s’exprimer,
Pour ces souffrances enfin confiées pour le si grand soulagement d’un cœur,
Les mots ont ce pouvoir d’entr’ouvrir les portes de notre éternel bonheur,
Osent-ils parfois dire son nom,amour.