Ils quittent un à un le pouvoir,Quand l’honneur soulève les montagnes 11 mars
Quand l’honneur soulève les montagnes,
Refuse la soumission aveugle,
Du fou qui impose sa folie,
Force de la jeunesse au cours de toute l’histoire,
L’honneur a de tout temps vaincu le totalitaire,
Et son régime délétère,
La liberté est son credo,
La véritable justice son but ultime,
L’honneur accompagne le résistant,le combattant de la juste cause,
Qui toujours préfère mourir plutôt que trahir,
Quand dévoilé par le prophète,
L’honneur est suprême et annonce l’éternité,
Et ne connaît qu’un seul maître,la divinité,
Il engage l’être et son intime dignité,
Fait d’un Homme l’apothéose de son âme parvenue.
La pureté originelle 4 janvier
Comment garder,pérenniser l’esprit originel,
A l’initiative de telle oeuvre bienfaitrice,
Foi incroyable qui changea le cours de l’histoire,
De cette volonté persuasive,
Qui construisit des cathédrales toujours plus hautes,
Prophètes infiniment divins,
Que nulles paroles ne méritent la controverse,
Tel ce général inconnu insoumis et intransigeant,
Envers l’empire du mal et son fuhrer fou,
Tel cet humoriste dont la pureté innocente,
Convainquit de ne tolérer que l’on ne puisse manger,
Ames guides de nos chemins de vie,
Voyons-nous encore la direction sans leur précieuse lumière ?.
Mon paradis 28 décembre
Mon paradis,il est ici,
Quand vous verrez cette pancarte,je ne serai loin !!!!
Près de ce petit village,des bénévoles font un travail extraordinaire,
Dans le but de préserver notre patrimoine,
Rendez-leur visite via ce lien ci-dessous:
http://www.apeo.asso.fr/ Merci pour eux,et bonne recherche!!!!!
La conscience attendait l’espérance 13 décembre
La conscience attendait l’espérance,
Se préparait à la précieuse délivrance,
Fruit de l’amour,
Osmose divine de l’envie et du besoin,
Elle n’ignorait la souffrance future,
Mais elle la savait nécessaire,
Il s’appellera Pardon,
Son destin sera d’être le précieux témoin,
Témoin de l’évidence,
L’incompris martyr sera le symbole,
Symbole de la vie au-delà de la mort,
Des futiles prérogatives humaines,
De la ridicule insolence face à la divine clémence,
De l’éternité promise,
Elle savait cette naissance,
Dénuée de toute extravagance,
La vérité qui défiera toute intelligence.
Armistice 11 novembre
Une boucherie sans nom se terminait,
Faute de n’avoir une nouvelle génération d’hommes à envoyer au sacrifice,
On signa l’armistice,
De beaux arrivistes se proclamèrent héros ou fins stratèges,
Un d’eux ne fera,quelques années plus tard,
Aucune résistance pour céder la moitié du pays à l’ancien ennemi.
Arrivistes,je vous dis,français ou allemands justes des arrivistes !!!!!.
Toute une jeunesse sacrifiée dans la fleur de l’âge,
Blessée,amputée ou la tête à l’envers,
Beaucoup ne retrouveront leur esprit,
Mourront peu d’années après ce fameux armistice,
Je me souviendrai toujours du vénérable curé de mon enfance,
En pleurs soudainement lors d’un cours de cathéchisme,
Pour répondre à je ne sais plus quelle question,
Pour mieux définir le merveilleux amour divin,qu’il tentait de nous dévoiler,
Il se mit à décrire cet enfer de tranchées,de boue et de rats,
De la mort promise comme seule perspective,
De l’alcool fort distribué pour oublier ce présent,
Sa promesse de s’engager religieusement,s’il sortait vivant d’un assaut où il ne voyait que des corps explosant,
Devant ses yeux qui ne voyaient plus,
Ou voulaient oublier ce qu’ils voyaient,
Il pleurait,l’homme de foi pleurait,
Pour les enfants que nous étions,
Dieu pleurait devant nous pour tant de folie humaine,
Pour tant de vies gâchées,
Tant d’âmes à jamais torturées.
Pétain 5 octobre
Pétain n’était sénile,
Il n’était abusé par les arrivistes qui l’entouraient,
Qui se foutaient tant du xénophobe qui sommeillait en lui,
Dénué de tout humanisme,
Tout opportunistes qu’ils étaient,
Eux qui parlaient tant et tant de patrie,
Le patriarche n’aimait que sa gloire,
Quelques années auparavant,
Peu lui importait alors les différences d’origine,
Pour envoyer des corps au supplice,
D’une boucherie sans nom,
Seule sa précieuse renommée déjà prévalait,
Obéir à l’ancien ennemi ne le désolait,
Davantage s’offrir à sa folie,
Il était le sauveur et saurait trouver ou inventer des traîtres,
Tôt devenus d’innocents martyrs,
Citoyens d’un pays qui en était plus,
Finalement il n’était qu’une âme faible,très faible.
Obéissance et bonne conscience 25 août
Que d’exemples nous offre l’histoire,
D’obéissance inconsidérée contre toute bonne conscience,
D’exécutions barbares,de tortures inhumaines,
Que de vies brisées,d’honneur de nation bafoué,
Avoir en charge la sécurité,la défense d’une communauté,d’un pays,
N’exonère de s’interroger,
Désobéir peut parfois sauver son honneur,
Car le respect de l’ordre injustifié,venu tout droit parfois du puissant paranoiaque,de l’égocentrique,
Vide de tout humanisme,
Ne nourrit l’âme de sa véritable essence,
La féconde liberté de penser.
Rafle du vel’ d’hiv’ 9 mars
Quelles étaient leurs fautes,
Que leur reprochait-on ?.
Au nom de l’Homme,rien !!!.
Alors pourquoi des serviteurs de l’ordre en France ont-ils accepté d’orchestrer cette rafle ?.
Pourquoi cet excès de zèle ou plutôt cette soumission totale à la bête immonde ?.
Le mal ne choisit pas toujours ou uniquement son camp,
Il s’impose aux faibles qui ignorent que la souffrance qu’ils donnent,ou à laquelle ils participent,leur reviendra tel un boomerang.
Qui nuit à l’Oeuvre de Vie devra affronter ses fautes,éveiller tôt ou tard sa conscience.
Des amours furent séparer,des enfants durent quitter beaucoup trop tôt leur innocence,des vies de bonheur gâchées,
Pour les survivants,des années et des années d’incompréhension,
Paix à toutes ces âmes,seulement coupables de leurs origines juives,
Qui peut renier ses racines ?.
Puisse jamais la bête se réveiller !!!!!!!!!,
Au nom de la fraternité,de la Vie et de l’Amour universel.
Nos pères,ces héros 17 décembre
Ils se sont battus pour rendre la liberté à leurs enfants,
Ils ont refusé la compromission,
Ils ont voulu une meilleure justice sociale,
Ils ont refusé l’exploitation,
Ils avaient le courage de dire non à la boucherie,
Ils ont préféré la désertion,
Ils ont toujours aimé nos mères quand la bêtise humaine les séparait longtemps,
Ils ont perduré la passion,
Ils voulaient nourrir leurs enfants,
Ils ont fait la révolution,
Ils étaient des héros anonymes,
Ils ont préféré l’humilité à l’humiliation.